La Fête de l'Huma veut mobiliser contre le pacte budgétaire européen et les plans sociaux
"On a repris le chemin de la manifestation" , s'est réjoui Jean-Luc Mélenchon. La rentrée sera sociale ou ne sera pas, semblent dire les communistes, toujours alliés au Front de gauche. Il suffit d'arpenter les allées de la 77e Fête de l'Huma, à la Courneuve, pour s'en persuader.
D'ailleurs, au-delà des concerts (Patti Smith, New Order, Hubert-Félix Thiéfaine, Bénabar) qui drainent toujours autant de monde, la foule a rendez-vous le 30 septembre prochain pour manifester contre le nouveau traité européen.
Le "traité d'austérité", comme on l'appelle ici, sera au coeur d'une centaine de débats. Quelques ténors du PS sont attendus - pas Harlem Désir, prochain dirigeant du parti, mais Guillaume Bachelay, futur numéro deux, David Assouline, porte-parole du PS, et quelques membres du gouvernement : Najat Vallaud-Belkacem, Yamina Benguigui, George Pau-Langevin.
"La bataille contre le traité européen n'est pas une posture" , prévient Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. "Nous sommes dans une bataille de longue haleine et notre ambition est qu'un maximum de parlementaires de gauche refusent de ratifier le traité."
Egalement au menu du week-end, la "mobilisation pour l'emploi". Après être montés sur la grande scène de La Courneuve, des salariés d'entreprises "en lutte" ( Fralib, PSA, Petroplus, Doux...) entameront ce samedi après-midi une "marche contre les licenciements". L'occasion pour le Front de gauche de réclamer, encore, une loi contre les licenciements boursiers.
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