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La balle est dans le camp des cheminots

La RATP le matin, la SNCF l'après-midi. Le premier round des négociations s’est terminé hier sur une note d’optimisme. C'est maintenant à la base de décider, en assemblée générale, de la poursuite de la grève ou non. La direction veut croire que le conflit se terminera rapidement.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 08:57

Temps de lecture : 2min

Les discussions ont duré près de trois heures au siège de la SNCF. Pour convaincre les six fédérations cheminotes (CGT, FO, CFTC, Unsa, CFE-CGC et Sud) de s’asseoir à la table des négociations, la direction avait prévu un train de mesures pour accompagner la réforme des régimes spéciaux, comme la mise en place d’une retraite complémentaire mais surtout des augmentations de salaires en fin de carrière, etc... Des mesures estimées entre 80 et 100 millions d’euros par an.
_ Des mesures auxquelles ont visiblement été sensibles les syndicats. La CGT, le syndicat majoritaire a estimé que des points avaient été marqués lors de cette première séance de négociations. Quant à l'évolution de la grève, les syndicats ne se sont pas encore prononcés clairement même si l'on observe une reprise du trafic sur certains réseaux.

La présidente de la SNCF, Anne-Marie Idrac, s'est déclarée "satisfaite" à l'issue de cette séance en indiquant qu'elle avait pris des "engagements immédiats" qui seront précisés lors de tables rondes ultérieures. La direction de la SNCF a tenu a précisé que 48 assemblées générales de cheminots avaient voté la reprise du travail.
_ La prochaine table ronde se tiendra le jeudi 29 novembre et la réunion "conclusive" est programmée pour le mardi 18 décembre.
- Côté RATP, seuls FO et Sud ont appelé à poursuivre le mouvement, tout comme Sud-Rail pour la SNCF. La CFTC et la CGC, minoritaires, ont en revanche appelé à la reprise du travail.
  _ En réunion, direction, syndicats et représentants de l’Etat ont surtout parlé calendrier.
Selon Gérard Leboeuf, secrétaire général de la CGT à la RATP, les discussions ont permis d’apporter trois réponses : “le calendrier aborde l’ensemble des questions et il n’y a pas d’interdit”, “le gouvernement est d’accord pour ne pas se borner au délai de négociation d’un mois sur les questions de pénibilité”, et “dès lundi, le PDG de la RATP pourra faire des propositions sur l’intégration des primes dans le calcul de pensions”. Le PDG de l’entreprise, lui, s’est dit “satisfait du caractère constructif” de cette première réunion.
_ Les prochaines rencontres auront lieu le 26 novembre et se poursuivront jusqu'à la mi-décembre.
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