L'organisation du mariage princier nécessite la mise en place d'un impressionnant dispositif de sécurité
Quelque 550 policiers monégasques, 4 démineurs français et une couverture aérienne radar de l'armée française seront mobilisés pour les festivités entourant le mariage du prince Albert II et de Charlène Wittstock.
La sécurité dans les rues sera assurée par la sûreté publique monégasque du 30 avril au 2 juillet, a précisé son directeur André Muhlberger. La couverture radar de l'armée française est, elle, destinée « à éviter toute intrusion aérienne ».
Le survol de la principauté sera d'ailleurs interdit pour les cérémonies, selon un arrêté publié dimanche 26 juin au Journal officiel. Les infractions à cette interdiction sont passibles d'une amende de 15.000 à 45.000 euros et/ou d'un emprisonnement de six mois à un an. Les zones d'interdiction de survol sont édictées à l'occasion d'événements importants comme le sommet du G8 à Deauville fin mai.
« Si nous avions eu le choix, nous aurions préféré une cérémonie plus intime, mais c'est l'occasion de partager notre bonheur avec la population de la principauté et tous nous amis étrangers », a déclaré le prince dans un récent entretien.
La Principauté fait tout pour attirer le plus grand nombre de visiteurs possible avec des parkings gratuits, des trains supplémentaires jusqu'à tard dans la nuit et une moindre circulation routière, les 1er et 2 juillet ayant été décrétés fériés. 200.000 touristes sont attendus.
« Une petite armée »
Question budget, le conseil national (le Parlement monégasque) a voté une « dotation » de 4 millions d'euros, à laquelle s'ajoutera celle du Palais, dont le montant n'a pas été révélé.
Pour s'occuper des centaines d'invités de marque (850 seront assis dans la cour d'honneur du palais princier, où se déroulera l'union religieuse, auxquels s'ajoutent 3500 personnes assises sur la place), le palais a fait appel à plus de 200 volontaires, recrutés parmi le personnel administratif monégasque et capables de parler plusieurs langues (anglais, italien, espagnol, allemand, voire russe ou chinois).
Quand certains se contenteront d'accueillir les VIP à l'aéroport de Nice et de placer les invités, d'autres, qualifiés d'« agents de liaison opérationnels » par les services du gouvernement, seront rattachés à une « haute personnalité » dont ils faciliteront le séjour à Monaco.
Bref, confie-t-on au gouvernement, « on frôle une petite armée ».
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