Cet article date de plus de dix ans.

L'insécurité en France ? Pas pire qu'avant

Les Français se sentent-ils plus en insécurité ? C'est ce qu'étudient chaque année l'Observatoire national de la délinquance et l'Insee. Plus de 15.000 personnes ont été interrogées. Et les nouvelles sont plutôt rassurantes.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le nombre de cambriolages reste stable : 600.000 par an, 1.600 par jour © MaxPPP)

Et vous, où en êtes-vous avec le sentiment d'insécurité ? Chaque année, l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) et l'Insee posent la question à quelque 15.000 Français. C'est ce qu'on appelle l'enquête de "victimation". Selon les auteurs, cette étude est le "reflet exact" de l'insécurité ressentie. Et celle-ci est très loin des statistiques officielles.

Cette enquête de victimation complète les statistiques policières, explique Christophe Soullez, de l'ONDRP

Seuls 17% des Français disent ressentir un sentiment d'insécurité chez eux - c'est autant que l'année dernière. Et 21% dans leur quartier - un point de moins par rapport à l'an dernier. Car le nombre de cambriolages de résidences principales reste stable : 600.000.

Les femmes de moins de 30 ans et les vols à l'arraché

Stabilité également des violences, pour la quatrième année consécutive, selon Cyril Rizk, l'un des responsables de l'ONDRP. Deux millions tout de même, le chiffre est très important. "Personne ne peut dire, dans le débat public, qu'il y a une augmentation des violences physiques ou sexuelles" , martèle-t-il.

Seule ombre au tableau, la hausse des vols et tentatives de vols, avec violences ou menaces. 360.000 Français disent l'avoir vécu, contre 270.000 l'année précédente. Principale cible des malfaiteurs : les femmes de moins de 30 ans, victimes de vols à l'arraché, pour leur téléphone portable ou leur sac à main. Hausse également des vélos : 400.000 contre 300.000 auparavant. Et peu de dépôts de plaintes, ce qui a surpris l'ONDRP.

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.