Le projet initialconcernait huit circonscriptions de police ; au final, ce sont cinq commissariatsqui devraient fermer, ont annoncé jeudi les directions de la police et de lagendarmerie. Ces fermetures entrent dans le cadre d'un projet de redéploiementet de redécoupage des zones de police et de gendarmerie, rendu public enjanvier dernier par le ministère de l'Intérieur.Par souci "d'efficacitéopérationnelle ", huit circonscriptions de police, concernant 19communes, devaient, selon le projet, passer en zone gendarmerie. Encontrepartie, neuf brigades de gendarmerie devaient passer sous zone police. Tousles commissariats et brigades visés à l'origine ne fermeront finalement pas. AThouars (Deux-Sèvres), à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) et à Capesterre-Belle-Eau(Guadeloupe), la fermeture des commissariats est encore "à l'étude ",a-t-on appris jeudi.Cinq commissariatsappelés à fermer Au final, cinqcommissariats devraient fermer dans les prochaines semaines, à Dinan (Côtes-d'Armor),Guebwiller (Haut-Rhin), Castelnaudary (Aude), Romorantin (Loir-et-Cher) etPersan-Beaumont (Val d'Oise). La nouvelle a suscité la colère des syndicats depolice. "Cela ne règle en rien les économies d'effectifs et de budget ",selon le porte-parole du premier syndicat de police, Unité-Police SGP-FO,Nicolas Comte.A Dinan, quelque 200personnes ont manifesté jeudi pour protester contre la fermeture ducommissariat. Plusieurs pétitions ont été lancées dans les communes concernées.Côté gendarmerie, aucune prise de position n'a été formulée après ces annonces: par leur statut de militaires, les gendarmes ne peuvent avoir de syndicats nifaire grève.