Cet article date de plus de neuf ans.

Vols de munitions militaires à Miramas : plusieurs enquêtes ouvertes

Une enquête a été ouverte par le parquet de Marseille pour "vol avec effraction commis en bande organisée" après la disparition de près de 180 détonateurs et des explosifs dans un site militaire de Miramas (Bouche-du-Rhône). De son côté le ministère de la Défense demande une enquête interne sur "la protection interne de l'ensemble des sites militaires de stockage de munitions".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Des militaires français sur le site de Miramas en janvier 2013, avant leur départ au Mali © REUTERS -)

Le parquet de Marseille et le ministère de la Défense ont annoncé mardi l'ouverture d'enquêtes après le vol d'un important stock de munitions sur un site militaire de Miramas (Bouches-du-Rhône) le week-end dernier. Selon les premières informations, la disparition de près de 180 détonateurs et des pains de plastic a été constaté lundi en fin de matinée, dans cette annexe du 4ème Régiment du matériel (RMAT).

Une enquête judiciaire pour "vol avec effraction commis en bande organisée"

Le procureur de Marseille, Brice Robin, a ouvert une enquête pour "vol avec effraction commis en bande organisée" et "introduction frauduleuse dans une enceinte militaire". Il a confié les investigations à la section de "recherches de la gendarmerie nationale de Marseille" et à "l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN)". Pour autant, il n'a pas donné plus de détails sur le vol en lui-même. 

Le ministère de la Défense lance une procédure interne

De son côté, le ministère de la Défense a demandé une évaluation interne "sous quinzaine" sur "la protection de l'ensemble des sites militaires de stockage de munitions". Dans un communiqué, il estime que cela permettre de "proposer les mesures correctrices qui s'imposeraient". Par ailleurs, une enquête de commandement a été ouverte pour "analyser les faits (...) et les éventuelles responsabilités" de ce vol. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.