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Villiers-le-Bel : ouverture d'une information judiciaire pour "blessures involontaires"

VILLIERS-LE-BEL - Le parquet de Pontoise a ouvert cette information judiciaire contre X, après une collision entre une voiture de police et un scooter qui transportait deux jeunes. Tous deux ont été blessés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'accident entre un scooter et un véhicule de police a fait deux blessés dont un grave, à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), le 9 juin 2012. (AURELIE FOULON / LE PARISIEN / MAXPPP)

Une information judiciaire pour "blessures involontaires" a été ouverte lundi 11 juin, après l'accident de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) survenu samedi. Deux jeunes qui circulaient à scooter ont été blessés dans un choc avec une voiture de police.

"Le parquet de Pontoise a ouvert une information judiciaire contre X pour des faits de blessures involontaires ayant entraîné une incapacité supérieure à 3 mois et une incapacité inférieure à 3 mois, pour mise en danger d'autrui et pour défaut de maîtrise", a précisé le parquet.

Déjà connu pour vols et cambriolages

Un des deux jeunes hommes blessés samedi a été mis en examen pour "vol", dimanche. Il a été identifié comme l'auteur d'un vol à l'arraché commis vendredi. "Outre la mise en examen, il a été placé sous contrôle judiciaire, a précisé une source policière. Il est assigné à résidence à Meaux [Seine-et-Marne] et a l'interdiction de se rendre à Villiers-le-Bel." Le jeune homme, âgé de 18 ans, a été temporairement hospitalisé samedi, après l'accident. 

Le scooter sur lequel il se trouvait, ainsi qu'un jeune de 20 ans grièvement blessé dans l'accident, avait été repéré vendredi lors d'un vol commis à Villiers-le-Bel. "C'est cela qui a poussé les policiers à vouloir les contrôler", a précisé une source proche du dossier.

D'après cette source, ce jeune homme était déjà connu des services de police pour des affaires de vol et de cambriolage. Il était sorti de prison "il y a une semaine". Sollicitée dimanche par l'Agence France-Presse, sa famille n'a pas souhaité s'exprimer.

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