Une semaine avec les cyber-enquêteurs de Nice

Pour faire face à la délinquance sur Internet, la police judiciaire de Nice a créé il y a sept ans un groupe dédié à la lutte contre la cybercriminalité. Les cyber-enquêteurs traitent des dossiers très variés : traque de pédophiles, piratage informatique de sociétés, ou encore usurpation d’identité. Trois enquêteurs croulent sous les affaires avec pas moins de 120 dossiers en cours.

Des affaires pénalement insignifiantes qui peuvent gâcher une vie

A plusieurs reprises, ils ont pu géolocaliser des jeunes qui avaient annoncé leur suicide sur les réseaux sociaux. Les cyber-attaques d'entreprises sont aussi de plus en plus fréquentes.

Ce sont souvent des PME qui sont visées ou piratées. Les hackers demandent régulièrement une rançon contre les données qu'ils ont auparavant cryptées. Chaque mois, plusieurs sociétés sont victimes de ces attaques informatiques. Il est donc important de réagir rapidement. 

Ces policiers ont accepté d’ouvrir leur porte et de raconter leur travail au quotidien. David Di Giacomo de France Bleu Azur a passé une semaine avec eux.

Le capitaine Pierre Penalba dirige le groupe : "La majorité des affaires sont des affaires d’usurpation d’identité et de chantage. Ce sont des affaires qui sont civilement ou pénalement insignifiantes, mais qui peuvent gâcher une vie", explique-t-il.

Pour traquer les pédophiles, les cyber-policiers disposent à Nice d'un logiciel encore utilisé à titre expérimental. Il recense tous les téléchargements pédopornographiques à travers le pays et permet de localiser les auteurs à travers toute la France