L'ex-salariée d'une pouponnière parisienne mise en examen après la mort d'un nourrisson
Un bébé d'un mois avait été retrouvé mort après avoir été mordu par un enfant de 3 ans, en septembre, dans une pouponnière. Le drame serait dû à un défaut de surveillance.
Le drame serait dû à un défaut de surveillance, selon Le Parisien (article abonnés). Plus de six mois après la mort d'un nourrisson dans une pouponnière du 13e arrondissement de Paris, une ancienne auxiliaire de puériculture a été mise en examen pour "homicide involontaire", a indiqué, mardi 30 avril, une source judiciaire. Elle a reconnu devant un juge d'instruction avoir menti, avec plusieurs de ses collègues, sur le déroulement des faits.
Le nourrisson d'un mois avait été découvert semi-conscient, le 16 septembre au petit matin, dans cette pouponnière gérée par la ville de Paris et chargée d'accueillir des enfants de moins de 3 ans placés par leur famille ou par mesure judiciaire. Il était décédé peu après. L'autopsie du bébé a révélé qu'il avait subi un traumatisme crânien et a confirmé la présence de lésions avec ecchymoses, qui correspondent à des traces de morsures. L'hypothèse selon laquelle un garçonnet de 3 ans, présent à côté de lui, aurait jeté à terre l'enfant est examinée par les enquêteurs.
Au moment des faits, la nounou, âgée de 32 ans, avait la garde du nourrisson mais se trouvait dans une salle de repos, rapporte Le Parisien. Elle a été limogée trois mois après le drame. Le parquet de Paris a ouvert en octobre une information judiciaire pour "homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité".
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