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Un programme de déradicalisation testé en Alsace

Le tribunal de grande instance de Mulhouse va tester un programme judiciaire de déradicalisation destiné aux personnes poursuivies pour des infractions en lien avec l'islam radical et plus largement avec toute radicalisation religieuse. Cela ne concerne pas les actes terroristes.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Jean-François Thony, procureur général de Colmar © MaxPPP)

Un programme de déradicalisation va être testé par le tribunal de grande instance de Mulhouse. Il est destiné aux personnes poursuivies pour des infractions en lien avec l'islam radical, à l'exception des actes terroristes. Jean-François Thony, procureur général de Colmar, à l'origine de ce programme, veut faire en sorte que la radicalisation de certains ne dégénère pas un jour en passage à l'acte terroriste. "Ce sont des stages destinés à tous les jeunes qui entrent dans la radicalisation violente. Nous allons essayer de les prendre le plus tôt possible afin que ce programme puisse être efficace ", explique Jean-François Thony.

Toutes les dérives radicales sont concernées, peu importe la religion. "Nous avons choisi de prendre ce phénomène sous le signe de la dérive sectaire et non pas sous l’angle du fondamentalisme musulman. " C’est un programme expérimental et, pour le moment, il n’est pas possible de dire combien de temps vont durer ces stages. Tout commencera par une évaluation de la personne et le programme sera fait à la carte, explique Jean-François Thony, le procureur général de Colmar.

L’Alsace est particulièrement touchée par le phénomène de radicalisation. Elle est dans le top 5 des régions concernées.

Jean-François Thony, procureur général de Colmar, se lance dans la déradicalisation. Il s'explique au micro de Celyne Baÿt-Darcourt
 

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