Tricastin : trois mois avec sursis pour les militants de Greenpeace
Les 29 militants de Greenpeace
qui étaient entrés dans la centrale du Tricastin dans la Drôme en juillet
dernier ont donc été condamnés à trois mois de prison avec sursis. Poursuivis pour "violation de domicileé et "dégradations en réunion", il risquaient jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.
C'est un peu moins que les
peines requises par le procureur. Ce dernier avait notamment demandé à ce que
l'un d'entre eux, accusé d'avoir bousculé un gendarme, soit puni d'un an avec
sursis. Le tribunal en a décidé autrement puisque cet homme a été relaxé.
Tricastin : accident nucléaire
Au petit matin du 13
juillet 2013, les 29
militants - de nationalités française, russe, espagnole, roumaine, belge, suisse, allemande... - étaient entrés dans le site en escaladant les clôtures.
Parmi eux, certains étaient parvenus à se hisser sur
des structures près des réacteurs. Ils avaient alors déployé des banderoles sur
lesquelles on pouvait lire : " Tricastin :
accident nucléaire" et "François Hollande : président de la catastrophe
? "
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