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Tricastin : trois mois avec sursis pour les militants de Greenpeace

Les 29 militants de Greenpeace ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis ce jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel de Valence. Le 15 juillet dernier, ils avaient mené une action coup de poing sur la centrale nucléaire du Tricastin, dans la Drôme. Le procès s'était passé sous haute surveillance à la mi-janvier, la décision a été rendue aujourd'hui dans une salle quasiment vide.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

Les 29 militants de Greenpeace
qui étaient entrés dans la centrale du Tricastin dans la Drôme en juillet
dernier
ont donc été condamnés à trois mois de prison avec sursis. Poursuivis pour "violation de domicileé et "dégradations en réunion", il risquaient jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.

C'est un peu moins que les
peines requises par le procureur.
Ce dernier avait notamment demandé à ce que
l'un d'entre eux, accusé d'avoir bousculé un gendarme, soit puni d'un an avec
sursis. Le tribunal en a décidé autrement puisque cet homme a été relaxé.

Tricastin : accident nucléaire

Au petit matin du 13
juillet 2013, les 29
militants - de nationalités française, russe, espagnole, roumaine, belge, suisse, allemande... - étaient entrés dans le site en escaladant les clôtures.

Parmi eux, certains étaient parvenus à se hisser sur
des structures près des réacteurs. Ils avaient alors déployé des banderoles sur
lesquelles on pouvait lire : " Tricastin :
accident nucléaire" et "François Hollande : président de la catastrophe
?
"   

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