Tirs à Paris et à La Défense : un seul homme, confirme l'ADN
C'est donc confirmé : il n'y a qu'un seul homme. Celui qui a ouvert le feu dans le hall du journal Libération, blessant un photographe, celui qui a tiré contre la façade de la Société Générale à la Défense, celui qui a pris en otage un automobiliste pour aller sur les Champs-Elysées, n'est qu'une seule et même personne.
Le procureur de la République de Nanterre l'annonce formellement : "L'ADN mis en évidence sur les douilles libérées à Libération et à la Société Générale ainsi que sur la portière passager du véhicule de l'otage est le même. L'hypothèse d'un auteur unique est donc confirmée" . Et Robert Gelli d'ajouter que, du coup, il se dessaisit du volet de l'affaire qui le concerne (la Défense) au profit du parquet de Paris. C'est donc la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris qui est désormais seule chargée de l'enquête.
Le tireur toujours pas identifié
Reste que, pour l'heure, "il n'y a pas eu d'identification du tireur, via le fichier national automatisé des empreintes génétiques" . Bref, on ne sait toujours pas qui est cet homme.
L'appel à témoins a permis de recueillir, selon un pointage réalisé mardi soir, 692 appels, qui ont fourni 273 renseignements "en cours d'exploitation" . Trois personnes ont été conduites dans des commissariats pour des "vérifications complémentaires" . Mais personne n'a été placé en garde à vue.
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