Témoignage : le mari violent était policier
Mardi 28 janvier, la proposition de loi sur la lutte contre les violences conjugales est en débat à l'Assemblée nationale. Pour l'occasion, deux femmes ont témoigné pour le 19/20 et dénoncent une omerta chez les forces de l'ordre.
À chaque trajet, les mêmes sensations et les mêmes angoisses. Pour Christelle, c'est impossible de traverser les rues d'Alès (Gard) sans penser à sa petite sœur. "On a l'impression d'être dans un cauchemar et on ne se réveille pas", confie-t-elle. Le 27 février 2016, l'ancien compagnon de sa sœur avoue l'avoir tuée sous les yeux de leur fils : 3 balles dans la tête avec son arme de service. Car l'homme était policier. La jeune femme avait pourtant alerté avec des appels à police secours et une plainte déposée en gendarmerie quelques jours avant sa mort. Selon les proches de la victime, rien n'a été fait pour la protéger. L'homme la menaçait et se considérait comme intouchable.
Les gendarmes et policiers soupçonnés sont-ils protégés par leurs collègues et hiérarchie ?
Y a-t-il des failles dans la protection de ces victimes ? Les gendarmes et policiers soupçonnés sont-ils protégés par leurs collègues et hiérarchie ? Alizée, une jeune femme l'affirme, pendant 8 ans elle a subi les coups et les humiliations de son compagnon gendarme. Malgré la menace avec arme, son compagnon ne sera pas placé en garde à vue.
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