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Soumission chimique : une campagne de sensibilisation lancée pour alerter sur ce fléau encore méconnu

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Soumission chimique : une campagne de sensibilisation lancée pour alerter sur ce fléau encore méconnu
Article rédigé par France 2 - J.Saccal, C.Apiou
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Près de 600 plaintes sont déposées chaque année pour des faits de soumission chimique. Ce terme signifie se faire droguer à son insu. Neuf victimes sur dix sont des femmes. Une campagne de sensibilisation est lancée, lundi 22 mai, pour alerter sur ce fléau encore largement méconnu.

Caroline Darian a écrit un livre sur le sujet de la soumission chimique. Elle lance, lundi 22 mai, une campagne de sensibilisation, intitulée "M'endors pas", sur cette dérive encore largement méconnue. Le terme de soumission chimique décrit des agressions au GHB en boîte de nuit par exemple, mais surtout au sein même des foyers. "La soumission chimique, c'est droguer une personne à son insu pour abuser d'elle, sans qu'elle puisse réagir ou parfois même en avoir conscience", explique Caroline Darian.

Près de 600 plaintes déposées chaque année

Pour cela, des antihistaminiques, des sédatifs et des anxiolytiques sont utilisés. Des médicaments délivrés en pharmacie. Pour relayer la campagne, des associations et une cinquantaine de personnalités se sont engagées grâce au hashtag "M'endors pas". En France, près de 600 plaintes sont déposées tous les ans, neuf victimes sur dix étant des femmes.

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