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"Si Alain Orsoni sait des choses, qu'il parle !" demande Manuel Valls

L'ex-leader indépendantiste corse dit sur France Info craindre pour sa vie depuis le meurtre de Jacques Nacer. S'il le demande il aura une protection policière, assure le ministre de l'Intérieur ; mais "qu'il parle s'il sait des choses !" Réponse d'Orsoni : "Je ne sais pas aujourd'hui qui sont les assassins" en Corse.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

C'est un homme traqué, qui craint pour sa vie. Alain Orsoni, figure du nationalisme corse, s'estime même "condamné à mort" - il l'a dit dans un entretien à France Info. Il y a eu l'assassinat d'Antoine Sollacaro, puis celui de Jacques Nacer. En trois ans, quatre de ses proches ont été assassinés. Il a peur d'être le prochain sur la liste.

"Orsoni sait sans doute des choses, alors qu'il parle !" l'a exhorté Manuel Valls sur RTL ce vendredi matin. "Il est français, M. Orsoni, il peut tout simplement s'adresser à la justice française" , a tranché le ministre de l'Intérieur. "Il se protège lui-même, semble-t-il. J'ai dit hier (...) que l'Etat était là pour protéger ceux qui se sentent menacés. Nous ne protégeons pas Alain Orsoni, s'il demande cette protection, il aura comme d'autres, évidemment, cette protection, mais qu'il parle lui aussi s'il sait des choses."

Interrogé juste après, Alain Orsoni s'est défendu de savoir quoi que ce soit. "Je ne sais pas aujourd'hui qui arme les assassins et je ne sais pas qui sont les assassins, et je ne saurais comprendre leurs motifs." Et le président du club de football d'Ajaccio de poursuivre : il n'a "aucune affaire en Corse" , il mène une vie normale. Aujourd'hui, son voeu le plus cher est de "quitter la France"

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