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Reconnaissance de paternité : Rachida Dati poursuit cinq médias

"VSD", "Gala", "Voici", "Closer" et Le Point.fr vont être visés aujourd'hui par une plainte pour avoir révélé, début octobre, une assignation en justice de l'homme d'affaires Dominique Desseigne pour "reconnaissance de paternité".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Rachida Dati, le 23 février 2012 à la gare du Nord, à Paris. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

JUSTICE – Le feuilleton sur la paternité de Zohra Dati se poursuit. Rachida Dati doit engager, mardi 30 octobre, des poursuites judiciaires contre plusieurs médias, a annoncé son avocat, Olivier Metzner. "Une plainte visant VSD, Gala et le site Le Point.fr va être déposée mardi à Paris pour violation de l'article 39 de la loi du 29 juillet 1881 sur la presse", a-t-il précisé. Ce texte interdit "de rendre compte des débats et des pièces de procédure concernant les questions de famille", selon l'avocat. Il est reproché à ces médias d'avoir fait état d'une procédure judiciaire concernant la paternité de Zohra, la fille de l'ancienne ministre.

L'eurodéputée assigne également les hebdomadaires Voici et Closer devant le tribunal de grande instance de Nanterre pour "atteinte à l'intimité de la vie privée".

Début octobre, Le Point.fr a révélé que le PDG du groupe Lucien Barrière, Dominique Desseigne, avait été assigné en justice par Rachida Dati pour "reconnaissance de paternité". "C'est faux", avait alors démenti l'ex-garde des Sceaux.

Des "pratiques malsaines d'intrusion"

Olivier Metzner a déploré "l'acharnement médiatique illégal dont Rachida et Zohra Dati font l'objet". Les assignations de Voici et Closer devraient être examinées le 22 novembre. "Toute nouvelle publication qui portera atteinte à ce droit fondamental sera également poursuivie", a prévenu l'avocat.

Début octobre, l'ex-ministre de la Justice avait fait part, dans un communiqué, de son indignation d'être "harcelée" depuis tôt le matin par "des journalistes à propos de [sa] fille et de sa vie privée, à l'affût d'un ragot ou de détails inappropriés". "Je suis particulièrement déçue que des femmes journalistes se prêtent également à ces pratiques malsaines d'intrusion par la force", avait-elle écrit, en demandant que "tout cela cesse".

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