Prothèses PIP : Jean-Claude Mas mis en examen pour "blessures involontaires"
Jean-Claude Mas, le patron de l'entreprise PIP, qui a diffusé au moins 300.000 prothèses mammaires présumées dangereuses dans le monde, est ressorti libre de sa garde à vue. Libre, mais lesté d'une mise en examen pour blessures involontaires. Il devra aussi s'acquitter d'une caution de 100.000 euros, ne devra pas quitter le territoire français et ne devra pas rencontrer ses anciens salariés.
Témoin assisté, un cran en-dessous
"La sérénité doit revenir dans cette affaire. Nous sommes satisfaits que M. Mas ait pu s'expliquer devant le juge. C'est un soulagement pour lui ", a déclaré son conseil, Me Yves Haddad. L'avocat peut être satisfait, car le motif de la mise en examen est un cran en-dessous de l'instruction, ouverte le 8 décembre pour "blessures et homicides involontaires".
De source proche de l'enquête, on indique que la magistrate ne l'a pas mis en examen du chef d'homicide involontaire car "on ne peut pour l'instant démontrer un lien de causalité " entre la rupture des implants mammaires et le décès de plusieurs porteuses de prothèses PIP. Ce que confirme Me Haddad.
L'ex-président du directoire de la société, Claude Couty, a également été placé en garde à vue et devait être présenté au juge pour une probable mise en examen.
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