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Prothèses PIP : des centaines de Sud-Américaines vont porter plainte

Environ 500 femmes argentines s'apprêtent à déposer plainte dans le dossier des implants mammaires PIP. Des Brésiliennes, des Vénézuéliennes et des Colombiennes pourraient suivre. 400.000 à 500.000 femmes dans le monde seraient porteuses d'implants PIP.
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

La première Argentine à se constituer partie civile dans le dossier des implants mammaires PIP est aussi l'avocate des autres. Me Virginia Luna, elle-même porteuse de prothèses PIP, emmène un groupe de 500 Argentines, qui s'appètent à se constituer partie civile à Marseille, par l'intermédiaire de leur avocat français, Me Arie Alimi. Ces dossiers s'ajouteront aux 2.500 plaintes déjà déposées.

Et cette liste, déjà impressionnante, est loin d'être close. Me Alimi assure  "être en contact " avec une association regroupant 500 femmes vénézuéliennes. Des Brésiliennes et des Colombiennes pourraient suivre, traduisant dans les faits le caractère international de cette affaire. 400.000 à 500.000 femmes dans le monde seraient porteuses d'implants PIP.

A elle seule, l'Argentine en regrouperait 15.000. Au Vénézuela, aucun chiffre sur les prothèses PIP n'est disponible, mais 40.000 implantations de prothèses mammaires ont lieu chaque année. Le Brésil va lancer une enquête de son côté pour tenter de recenser les potentielles victimes.

En Europe, 7.500 femmes sont concernées par le scandale. L'Allemagne et les Pays-Bas ont recommandé le retrait des implants. Rien de tel en revanche en Grande-Bretagne, où pourtant 40.000 femmes seraient porteuses de prothèses de mauvaise qualité. Me Alimi a demandé aux autorités françaises la création d'un fonds spécial d'indemnisation des victimes étrangères.

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