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Perquisitions au domicile et bureau de Patrick Buisson

Dans le cadre de l'affaire des sondages de l'Elysée sous l'ère de Nicolas Sarkozy, deux perquisitions visant son ancien conseiller Patrick Buisson ont eu lieu jeudi à son domicile et à son bureau. A la suite d'une plainte d'Anticor, un juge enquête sur la régularité des contrats conclus, sans appel d'offres, entre l'Elysée et plusieurs instituts de sondages, dont celui de Patrick Buisson.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

Le juge chargé depuis décembre d'enquêter sur un contrat, passé sans qu'"aucune des possibilités offertes par le code des marchés publics pour respecter les règles de la mise en concurrence (...) n'ait été appliquée " poursuit ses investigations. Il s'agit de l'enquête sur la régularité des contrats conclus entre l'Elysée et plusieurs instituts de sondages du temps de Nicolas Sarkozy. Une enquête lancée à la suite d'une plainte d'Anticor. 

Deux perquisitions se sont donc déroulées jeudi au
domicile et au bureau du conseiller de l'ancien président, Patrick Buisson.

D'éventuels faits de "favoritisme ", "détournements de fonds publics "

L'affaire débute sur le rapport de
la Cour des comptes
 en juillet 2009 qui décrit, selon l'avocat d'Anticor Me Karsenti, "très
précisément cette relation contractuelle entre la présidence de la République et
Patrick Buisson
". Selon l'avocat, le juge d'instruction ne fait que "reprendre
l'information judiciaire là où les faits ont commencé
". A savoir au sein de
la société de Patrick Buisson, Publifact.

Les investigations
portent sur d'éventuels faits de "favoritisme ", "détournements
de fonds publics
", complicité et recel de ces délits, à l'occasion des
contrats et marchés conclus pour ces sondages. L'enquête du juge Serge
Tournaire a même été élargie en janvier à l'ensemble des sondages commandés durant
le quinquennat Sarkozy aux sociétés Publifact, PubliOpinion, Giacometti-Peron,
Ipsos, Ifop, OpinionWay, Sociovision, TNS Sofrès et CSA.

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