: Vidéo Incarcération ou bracelet électronique : comment la justice tranche
A leur arrivée en prison, les condamnés sont orientés vers la détention ou vers des peines de substitution. Exemple à Fresnes (Val-de-Marne), où s'est rendu France 2 en reportage.
Les députés ont commencé, mardi 3 juin, à débattre du projet de réforme pénale de Christiane Taubira, entre une droite opposée au laxisme supposé du texte, une gauche poussée à un compromis sur la nouvelle peine de contrainte pénale et une ministre parfois en porte-à-faux. Le projet de loi "tendant à renforcer l'efficacité des sanctions pénales", débattu jusqu'à vendredi, entend prévenir la récidive en évitant les sorties "sèches" de prison. Il crée aussi une nouvelle peine de probation, sans emprisonnement, la contrainte pénale.
Le parcours d'un condamné
A Fresnes (Val-de-Marne), où s'est rendu France 2 en reportage, les condamnés sont orientés vers la détention ou vers des peines de substitution à leur arrivée en prison. Les détenus entrent d'abord au greffe, puis subissent une fouille. Ils restent ensuite entre quatre et sept jours au quartier des arrivants.
C'est là qu'à Fresnes, une conseillère évalue très rapidement si la détention est nécessaire. Seules les personnes condamnées à des peines inférieures à deux ans peuvent bénéficier du bracelet électronique. Les juges d'application des peines cherchent à éviter la récidive à tout prix.
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