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Mutation forcée de Philippe Courroye : décision du Conseil d'Etat le 12 septembre

Philippe Courroye, l'ancien procureur de Nanterre, demande au Conseil d'Etat de suspendre en urgence sa mutation au poste d'avocat général à Paris, qu'il assimile à une "sanction déguisée". La plus haute juridiction française rendra sa décision le 12 septembre.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Christophe Petit Tesson Maxppp)

L'ancien procureur de Nanterre, Philippe Courroye, contestait devant le Conseil d'Etat sa mutation forcée comme avocat général à Paris - une "sanction déguisée" selon lui. Le Conseil rendra sa décision mercredi prochain. "Je n'ai toujours pas compris les motivations de ma mutation dans l'intérêt du service", explique l'ancien procureur.
"Les nécessités d'évacuer M. Courroye du parquet de Nanterre ne sont en l'heure justifiées par rien", a défendu à l'audience son avocate, Me Claire Waquet.  

A la tête du parquet de Nanterre depuis 2007, où il a été mis en cause notamment pour sa gestion de l'affaire Bettencourt et sa proximité supposée avec Nicolas Sarkozy, Philippe Courroye, 53 ans, a été muté à Paris sur proposition de la Chancellerie et après un avis favorable du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Philippe Courroye n'a pas participé lundi à la cérémonie d'installation des nouveaux magistrats de la cour d'appel de Paris. 

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