Mory Ducros : vers la fin du conflit
Mory Ducros serait-elle sauvée ? La situation semble en tout cas s'être pacifiée dans la journée. Depuis qu'Arcole, le repreneur, a conclu à l'aube un accord avec la majorité des syndicats, sous la houlette d'Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif.
Arcole a fait un pas, en améliorant légèrement son offre de reprise. Il propose désormais de reprendre 50 agences, et non plus 48, sur les 85 existantes, et de conserver 2.210 salariés, contre 2.150 avant, sur un total de 5.000. Le futur président du groupe, Jean-Louis Demeulenaere, en est persuadé : l'offre d'Arcole "permet de recréer une entité qui aura un équilibre économique et une viabilité dans les mois à venir".
Levée des blocages
L'heure est donc à l'apaisement. Dans l'après-midi, la plupart des blocages étaient levés. Restaient le siège, à Gonesse, ainsi que les agences de Vénissieux et de Saint-Priest, près de Lyon. Alors qu'hier, une vingtaine de sites étaient touchés. Le délégué syndical CFDT de Saint-Jacques-de-la-Lande, près de Rennes, Mickaël Guignet, expliquait ainsi : "Ils sont à moitié satisfaits, mais c'est mieux que rien, on arrivait au bout. Autrement, ça aurait été un fiasco total, dont on nous aurait fait porter le chapeau."
Les syndicats ont donc signé, avant que le Comité Central d'entreprise ne se prononce - mais son avis n'est que consultatif. La réunion qui compte, c'est demain vendredi, l'examen de l'offre de reprise par le tribunal de commerce de Pontoise.
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