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Mort d’un DJ : libéré à cause du fax et présent au procès

L’homme suspecté d’avoir tué un DJ de la Seine-Saint-Denis en 2011 était jugé ce vendredi par les Assises de Bobigny. Il avait été libéré en février dernier à cause d’un problème d'encre dans le fax du tribunal.
Article rédigé par Julie Marie-Leconte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le jeune homme est jugé au tribunal de Bobigny pour le meurtre d'un DJ en 2011 © Maxppp)

C'était l'inconnu de cette première journée d'audience aux Assises de Seine-Saint-Denis. Le principal suspect du meurtre du DJ amateur Claudie Elisor, le soir du nouvel an 2011, allait-il se présenter au procès ? La réponse est oui. Cet homme avait été libéré en février dernier à cause d'un problème de fax au tribunal de Bobigny. Une histoire qui avait poussé la ministre de la Justice, Christiane Taubira, à ouvrir une enquête. 

Doudoune noire, Amadou s’est avancé vers les caméras, rapporte nos confrères de France Bleu 107.1, et a déclaré "être venu pour prouver [son] innocence ", confiant "j’ai confiance en la justice, maintenant il faut voir comment ça va se passer. Si je n’étais pas venu, ça aurait prouvé ma culpabilité ".

Toute la journée, sur le banc des accusés, le jeune homme de 24 ans s’est montré concentré, calme et attentif. Son ancien entraîneur de foot a parlé d’un garçon "qui, sur le terrain, n’avait jamais de vilain geste ". Un portrait qui contraste avec le déchaînement de violence et de haine de celui qui a mené l’expédition punitive contre le DJ en 2011. En garde à vue, Amadou avait reconnu les faits avant de se rétracter. Depuis il clame son innocence et son avocat a prévu de plaider l’acquittement.

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