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Moines de Tibéhirine : le juge Trévidic bloqué dans son enquête

Les familles des sept moines de Tibéhirine, assassinés en 1996 en Algérie, seront reçues ce mercredi à l'Elysée. Elles demandent l'aide de François Hollande pour qu'il intervienne auprès des autorités algériennes. Les investigations de Marc Trévidic sont actuellement au point mort car le juge n'a pas le droit de se rendre en Algérie.

Elodie Guéguen

Radio France

Publié le 29/10/2013 22:47 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 1min

François Hollande reçoit ce mercredi après-midi
à l'Elysée les familles et les proches des moines de Tibéhirine. Ces sept
moines cisterciens ont été enlevés puis assassinés en Algérie en 1996. Seules
leurs têtes ont été retrouvées. Le juge français antiterroriste
Marc Trévidic est chargé de l'enquête.

Depuis deux
ans, il tente par tous les moyens de se rendre en Algérie pour procéder à des
auditions complémentaires et à des autopsies. Mais l'Algérie traîne des pieds. Les
autorités algériennes voient d'un mauvais œil le fait qu'un magistrat français
veuille mener des investigations sur une affaire aussi vieille qu'embarrassante.

►►►A LIRE | Moines
de Tibéhirine : une "bavure" de l'armée algérienne

Les proches
des victimes en appellent désormais à François Hollande pour qu'il débloque la
situation du juge Trévidic. Ils voudraient que le président français fasse
pression sur le président Bouteflika. "Peu importe ce qui s'est passé " disent les familles, "exécutions
des moines par le GIA (groupe islamique armé ndlr) ou bavure de l'armée
algérienne, nous ne sommes pas animés par la haine pour la vengeance. Nous
souhaitons simplement la vérité judiciaire ".