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Manuel Valls salue "le geste de générosité" de François Hollande

Dans le Journal du dimanche, le ministre de l'Intérieur revient sur l'affaire Leonarda. Dans l'interview accordée au journal, Manuel Valls précise une nouvelle fois que la famille de la jeune fille expulsée la semaine dernière au Kosovo ne reviendra pas. 
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Hazir Reka Reuters)

"Le geste du
Président est un geste de générosité pour Leonarda mais la famille ne reviendra
pas
...". Dans une interview au Journal du dimanche, le ministre de
l'Intérieur
a ainsi salué la décision de François Hollande d'offrir à cette
collégienne âgée de 15 ans de rentrer en France, mais sans sa famille.

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Dès hier la collégienne a
refusé de revenir seule. La proposition du chef de l'Etat a aussitôt été très
critiquée notamment par le premier secrétaire du PS, Harlem Désir: "Tous
les enfants de la famille de Leonarda doivent pouvoir finir leurs études en
France accompagnés de leur mère
", a-t-il déclaré.

"C'est un geste
fort du chef de l'Etat." Manuel Valls

"Il a rappelé la force de la loi mais aussi sa volonté
de préserver l'école des conflits de la société
", a jugé pour sa part
Manuel Valls qui a présenté hier samedi les conclusions de l'enquête sur
l'expulsion de Leonarda au président de la République et au Premier ministre.

"Compte tenu de sa
prise en charge maladroite près d'un lieu scolaire
, il a proposé à Leonarda, et
à elle seule, de poursuivre sa scolarité en France
" a expliqué Manuel Valls
dans les colonnes du JDD.

"Il revient à ses parents de bien réfléchir à
cette proposition" Manuel Valls

"Il y va de son avenir. S'ils acceptent, un visa spécifique
lui sera remis, elle pourra poursuivre sa scolarité et son accueil sera
organisé
".

Si le ministre de l'Intérieur
s'est dit "sensible à la situation de cette jeune fille ".
"J'entends l'émotion, notamment celle de la jeunesse ". "l'émotion ne peut pas être la seule boussole politique ", a
cependant expliqué Manuel Valls.

"La politique que
je mets en œuvre est celle du Président
", a-t-il précisé.

"Je ne répondrai
pas aux attaques stériles
", assure-t-il. "Quand elles viennent de
notre propre camp, je le déplore, car cela nous affaiblit collectivement
".

 

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