Cet article date de plus de douze ans.

Les radars automatiques n'ont jamais autant flashé

Selon des chiffres que s'est procuré Le Figaro, le nombre d'infractions à la vitesse enregistrées par les radars automatiques a grimpé de 14,3 % entre janvier et août 2012. De nombreux automobilistes n'auraient pas compris le sens des radars pédagogiques qui remplacent peu à peu les panneaux avertisseurs.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Arnaud Dumontier Maxppp)

Un bond de 14,3 % sur les huit
premiers mois de l'année par rapport à la même période en 2011 : près de 14
millions de photos d'excès de vitesse (contre 12 millions), selon les chiffres
que publie Le Figaro Près de dix ans après la mise en service des premiers radars automatiques
(2003), il y a même eu un pic historique, une "journée noire", le 21
juillet dernier : 100.000 flashs en une seule journée.

Au-delà de l'effet
"mécanique" - plus il y a de radars, plus il y a de PV -, l'Agence
nationale de traitement automatisé des infractions (Antai) avance une autre
explication : nombre d'automobilistes n'auraient pas compris que les radars
pédagogiques (les panneaux lumineux qui vous indiquent votre vitesse
instantanée) précèdent désormais de vrais radars. En l'absence des panneaux
avertisseurs auxquels ils étaient habitués depuis des années, les
automobilistes ne penseraient donc pas toujours à relâcher le champignon.

Recettes historiques

Enfin, l'assouplissement des délais
pour récupérer des points perdus (six mois sans infraction au lieu d'un an pour
un point) aurait envoyé un " mauvais signal *" * aux automobilistes,
selon un fonctionnaire de l'Antai, cité par le quotidien.

Sur les 14 millions de photos, bon nombre partent
directement à la poubelle car elles ne sont pas assez nettes pour permettre de
dresser une contravention. Les radars automatiques devraient toutefois
permettre à l'État d'enregistrer des recettes historiques cette année : entre
675 et 700 millions d'euros
, contre 639 millions en 2011.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.