Cet article date de plus de douze ans.

Les offres de reprise validées pour cinq sites du groupe Doux

Le tribunal de commerce de Quimper a rendu lundi son jugement sur les offres de reprise partielle du pôle frais du groupe volailler. Elles sont validées pour cinq sites sur huit. Une "catastrophe" pour la CGT qui souligne que près de 1.100 emplois sont malgré tout "sur le tapis".
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Exposées à huis clos par les repreneurs lors de l'audience du
5 septembre, ces offres n'avaient pas convaincu les salariés du groupe. A son
entrée au tribunal de Quimper, le PDG du groupe, Charles Doux, avait subi des
jets d'œufs. Le jugement rendu lundi par le tribunal ne soulève pas plus d'enthousiasme.
"C'est une catastrophe. Je suis sûre que ce n'est qu'un début, car ce
jugement aura des conséquences sur les autres activités du groupe"
, a
déclaré Véronique Rives, déléguée CGT.

Laval (Mayenne) et Sérent (Morbihan) sont repris par le groupe
LDC, ceux de Boynes (Loiret) et Blancafort (Cher) par Glon Sanders associé à Duc
et celui de Pleucadeux (Morbihan) par une filiale de Doux.

Trois sites sans repreneur

Graincourt (Pas-de-Calais),
Pontet (Vaucluse) et La Vraie-Croix (Morbihan) pour le personnel administratif,
n'ont en revanche toujours pas de repreneur. Ils cessent donc leur activité ce
lundi.

Sur les 1.700 salariés du pôle frais, un millier d'emplois sont
toujours menacés. Mis en liquidation judiciaire le 1er août avec maintien de
l'activité jusqu'à ce lundi, les autres activités du groupe font l'objet d'une
période d'observation jusqu'au 30 novembre.

 

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