Législatives : Jérôme Cahuzac dément chercher un suppléant
Cet appel téléphonique a eu lieu dès le lendemain du 1er
tour de la primaire organisée par le PS pour trouver un successeur à Jérôme Cahuzac. Selon Daniel Borie, conseiller général socialiste de
Tournon d'Agenais et vice-président du conseil général du Lot-et-Garonne pour
lui demander, l'ancien ministre l'a joint pour lui demander s'il voulait être son suppléant, s'il "voulait bien l'accompagner dans cette tentative ".
Daniel
Borie explique qu'il a beaucoup hésité avant de refuser, qu'il a
demandé une semaine de réflexion, et que c'est l'avis de ses enfants a été déterminant.
"Ils m'ont dit que si j'y allais, ils ne reconnaîtraient pas les
valeurs morales dans lesquelles je les ai élevés..."
Le candidat officiel du
PS, Bernard Barral, affirme lui que Jérôme Cahuzac "a contacté un certain
nombre d'élus amis pour (leur proposer) d'être son suppléant. Je pense que
Daniel Borie n'est pas le seul sur la liste" . Impossible de savoir si l'un
ou l'autre a accepté à participer ce qui pour Bernard Barral est pour l'ancien
ministre du Budget "un suicide politique. Il devrait attendre que la
justice passe et après on verra. Je trouve cela extrêmement
prématuré".
"Je n'ai proposé de suppléance à personne."
Quant au principal intéressé, il assure qu'il n'a pas encore pris de décision quant à une candidature à la législative partielle visant à pourvoir son siège de député. Et il précise sur RTL : "Je n'ai proposé de suppléance à personne."
Les yeux dans les yeux?
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