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Le plan de Christiane Taubira pour les détenus dangereux

Le ministère de la Justice souhaiterait classer les douze maisons centrales en quatre catégories, selon la dangerosité des détenus.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le centre pénitentiaire d'Alençon-Condé-sur-Sarthe (Orne), qui compte un quartier "maison centrale" de 204 places. (MAXPPP)

Comment améliorer la sécurité dans les maisons centrales ? Ces prisons, qui sont au nombre de douze, et qui abritent les détenus les plus dangereux, condamnés à de longues peines, ont été le théâtre de quatre des sept prises d'otage en détention survenues l'an dernier. La ministre de la Justice, Christiane Taubira, travaille actuellement à un plan pour réformer ces maisons centrales, affirme Le Parisien mercredi 7 mai.

Le quotidien souligne que "le document propose de créer quatre catégories de maisons centrales en fonction du profil du détenu". Dans les niveaux 1 et 2, dédiés aux prisonniers les moins durs, les détenus auraient "une certaine liberté dans la gestion de leur emploi du temps et de leurs activités". Le niveau 3 serait réservé "aux profils disciplinaires avec une affectation temporaire de quelques mois". Enfin, "le niveau 4 accueillerait les profils les plus sensibles, comme les anciens évadés". Un détenu incarcéré dans un établissement de niveau 3 ou 4 pourra retourner dans une prison de niveau 1 ou 2 s'il fait "preuve de bonne volonté". 

Par ailleurs, "le projet entend mettre un terme au régime 'portes ouvertes' qui permet aux détenus de circuler librement sur les coursives dans certains établissements réputés 'souples'. En échange, le nombre et le choix d'activités seraient revus à la hausse."

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