Cet article date de plus de huit ans.

Le couple de terroristes présumés de Montpellier mis en examen et écroué

Le couple de jeunes Montpelliérains a été mis en examen et placé en détention provisoire ce jeudi. Ils sont poursuivis pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme", ainsi que financement d'une entreprise terroriste.
Article rédigé par Sophie Parmentier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Cité de la Celleneuve, à Montpellier, où réside le couple soupçonné de terrorisme. © Maxppp)

Ce couple de Montpellier, qui était en garde à vue depuis lundi soir, a été présenté devant un juge antiterroriste qui les a mis en examen dans la journée de jeudi. L'homme âgé de 35 ans et sa compagne âgée de 23 ans sont tous les deux poursuivis pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme", ainsi que "financement d'une entreprise terroriste". Tous deux ont été placés en détention provisoire.

Par ailleurs, la jeune femme est également mis en examen pour "entreprise individuelle terroriste en vue de préparer des crimes d'atteinte aux personnes". Les enquêteurs s'intéressent notamment à un héritage que la jeune femme avait touché. Plusieurs centaines de milliers d'euros qui ont donné lieu à des transactions jugées très étonnantes. 

Faux ventre et revues de propagande de Daech 

Les enquêteurs avaient retrouvé chez ce couple, entendu dans un premier temps pour "apologie du terrorisme", un faux ventre de femme enceinte, évidé de manière artisanale, et recouvert de papier aluminium, vraisemblablement pour passer plus discrètement sous les portiques de sécurité.

En saisissant les ordinateurs et téléphones, les policiers antiterroristes ont aussi découvert des photos de djihadistes, des revues de propagande de Daech, et des consultations sur internet pour savoir comment fabriquer des engins explosifs. Le parquet a requis le placement en détention de l'homme, comme de la femme, parents d'un enfant de 18 mois, qui leur a été retiré. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.