A sa sortie de prison, Larbi B qui a vécu trente-cinq ans dans l'Hexagone, a été frappépar un arrêté d'expulsion qui ne sera exécuté qu'en mars 2009. Jugeant ce délai excessif, le jugeadministratif avait ordonné courant 2009 la"suspension " de l'arrêté et sommé l'administration de tout faire pour permettre son retour enFrance. Mais en décembre 2009, sa demande de visa avait été rejetée. Selon le Conseil d'Etat, ce refus "aporté une atteinte excessive " au droitde Larbi B. à sa vieprivée et familiale. La haute juridiction a notamment insistésur "le caractère très ancien des faits " reprochés aurequérant et sur "l'absence de tout autre justification parl'administration destroubles pour l'ordre public " que son retour en Francerisquerait d'entraîner.