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La justice suisse aurait précipité l'affaire Cahuzac

D'après le journal suisse "Le Temps", c'est l'enquête suisse qui aurait poussé Jérôme Cahuzac aux aveux. "Nous avons trouvé ce que nous cherchions" avait déclaré à ce journal le procureur Jean-Bernard Schmid après des perquisitions.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Sur l'antenne de France info, Alexis Favre, journaliste au quotidien suisse "Le Temps "
explique comment le procureur de Genève chargé des perquisitions chez
UBS et Reyl  en Suisse, a confirmé les détails évoqués dans la presse
française sur les comptes de l'ancien ministre du budget.

"Jérôme Cahuzac,
alerté par son avocat qui avait accès au dossier, a appris que les
perquisitions avaient eu lieu.  Il a donc compris qu'il fallait en tirer
les conséquences
" explique Alexis Favre.

"Ils (les enquêteurs) auraient trouvé ce qu'ils cherchent "
lui aurait dit au téléphone le procureur.

La justice suisse confirme
que l'argent aurait bien circulé d'UBS à Reyl pour ensuite transiter par
Singapour.

"Les banques ont
coopéré, elles ne sont pas incriminées, puisqu'elles n'ont finalement rien fait
de pénalement répréhensible. Elles ont simplement répondu à nos demandes et
nous avons trouvé ce que nous cherchions
", a poursuivi le procureur.

Le 12 mars dernier le
ministère public genevois était saisi d'une demande d'entraide pénale
internationale par le parquet de Paris.C'est pour cette raison qu'ont eu lieu ces perquisitions.

Par l'intermédiaire de
son avocat suisse, Me Didier Boottge, l'ex-ministre français du Budget, a
accepté que le parquet de Genève transmette en procédure simplifiée la
documentation trouvée à la suite de ces perquisitions à la justice française.

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