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La justice décide la remise en liberté de Christian Iacono, ex-maire de Vence, le 5 avril

Quatre fois incarcéré. A nouveau libre dès le 5 avril. La cour d'appel d'Aix-en-Provence a décidé de remettre en liberté celui que son petit-fils avait accusé de viol avant de se rétracter.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

C'est son avocat qui l'annonce. La cour d'appel d'Aix-en-Provence a confirmé ce matin la décision du juge d'application des peines de Grasses prononcée le 16 février dernier. Elle a donc annoncé la libération conditionnelle dès le 5 avril prochain de Christian Iacono, condamné à neuf ans de prison pour le viol de son petit-fils avant que celui-ci ne se rétracte. 

Cette décision avait été mise en délibéré après une audience en visioconférence le 13 mars entre la cour d'appel et la maison d'arrêt de Grasse où l'ex-maire de Vence purge sa peine. Condamné en 2009, puis une deuxième fois en appel en février 2011, le détenu n'avait pourtant pas passé assez de temps derrière les barreaux, selon le parquet. Mais ses défenseurs ont argué de l'âge du prisonnier (plus de 70 ans), de conditions idoines (un hébergement stable ou l'absence du risque de récidive) et surtout des rétractations de son petit-fils. Après avoir accusé de viol son grand-père pendant 11 ans, celui-ci est revenu sur ses dires en mai 2011. Cela avait valu à Iacono de recouvrer la liberté pendant quelques mois. Avant son retour à la case prison le 9 janvier dernier.  

"Le combat continue pour arriver à faire juger son innocence" (avocat) 

Christian Iacono va donc sortir une nouvelle fois -c'est sa quatrième libération- mais le combat de ses avocats n'est pas terminé. Objectif : obtenir la révision de son procès "pour que son innocence soit reconnue ". Le 23 janvier, la Commission de révision des condamnations pénales a ordonné un supplément d'information. Elle a, depuis entendu, plusieurs membres de la famille de l'ancien édile, dont son petit-fils Gabriel. 

En attendant toute nouvelle procédure, sa libération est assortie de conditions : ne pas s'exprimer sur cette affaire dans les médias et ne surtout pas voir son petit-fils.

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