La condamnation de Christian Iacono, ancien maire de Vence, va être révisée
La Commission de révision des condamnations pénales a saisi la Cour de révision. L'homme avait été condamné pour le viol de son petit-fils, qui est ensuite revenu sur ses accusations.
Il a toujours clamé son innocence. Christian Iacono va pouvoir de nouveau se défendre, devant la Cour de révision. La Commission de révision des condamnations pénales a décidé, jeudi 4 juillet, de saisir cette Cour, seule à pouvoir annuler une condamnation.
L'ancien maire de Vence (Alpes-Maritimes), Christian Iacono, avait été condamné en 2009 puis en appel en 2011, à neuf ans de prison pour le viol de Gabriel, son petit-fils. Mais quelques mois après le verdict en appel de la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, l'affaire avait rebondi : le jeune homme était revenu sur ses accusations, maintenues pendant onze ans et portant sur des faits qui se seraient déroulés entre 1996 et 1998 quand il avait entre 5 et 8 ans.
Après avoir purgé au total 16 mois de prison en quatre séjours, Christian Iacono a été remis en liberté le 5 avril 2012. Le 23 janvier 2012, la Commission de révision avait rejeté la demande de suspension de peine de Christian Iacono et ordonné un supplément d'information. Celui-ci a apporté de nouveaux éléments et confirmé les rétractations de son petit-fils, précisant qu'elles étaient "exemptes de toute manipulation" et n'étaient pas liées à un quelconque intéressement financier. Le 27 mai, l'avocat général a préconisé le rejet de la requête de l'ancien élu, âgé de 78 ans.
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