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Jugement attendu de "Petite cigogne" une mère porteuse

A deux reprises, la mère porteuse qui utilisait ce pseudonyme a été payée par des couples homosexuels avant de finalement confier l'enfant à d'autres couples. Mais cette pratique n'est pas légale en France, et donc pas encadrée.
Article rédigé par Cécilia Arbona
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  ("Petite cigogne" est jugée pour escroquerie © Maxppp)

Le tribunal correctionnel de Blois, dans le Loir-et-Cher, doit rendre son jugement mardi après-midi. Aurore, qui a été payée à deux reprises pour porter le bébé d'un couple homosexuel, a changé d'avis et a finalement confié les nourrissons à d'autres couples. Lors du procès, le 26 janvier dernier, un an de prison, dont neuf mois avec sursis ont été requis contre la mère porteuse.

"Petite cigogne" 

Aurore proposait ses services sur internet, où elle utilisait notamment le pseudonyme de "Petite cigogne". Elle se considère comme une "nounou prénatale" , qui méritait donc un salaire mensuel en échange de son activité. 

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La femme, aujourd'hui âgée de 37 ans, avait pourtant bien été payée et réclamait 10.000 à 15.000 euros par grossesse. Les couples qui avaient "commandé" les bébés s'estiment lésés, mais cette pratique de mère porteuse n'étant pas autorisée en France, ils sont à la fois partie civile et prévenus. Ils sont poursuivis pour "provocation à l'abandon d'enfant" et encourent 2.000 euros d'amende.

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