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Hippodrome de Compiègne : un non lieu requis pour Eric Woerth (avocat)

L’avocat de l’ancien ministre du Budget a fait savoir ce samedi qu’un non lieu avait été requis devant la Cour de justice de la République (CJR). Eric Woerth avait été entendu dans cette affaire comme témoin assisté, sans être mis en examen.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Eric Woerth avait été entendu en octobre 2013 par la Cour de justice de la République © MaxPPP)

L’affaire concerne la vente d’un terrain forestier, d’un golf et de l’hippodrome de Compiègne en 2010. Eric Woerth était alors ministre du Budget. Les opposants à la vente avaient surtout tiqué sur le prix de la cession à la Société des courses de Compiègne, jusqu’alors locataire. L’avocat de l’ancien ministre s’est dit soulagé par les réquisitions. 

Une vente contestée 

Selon l’avocat de l’ancien ministre du Budget, Jean-Yves Le Borgne, il pourrait être reproché à Eric Woerth de ne pas avoir bouclé la cession dans les règles, mais l’affaire n’irait pas plus loin. Eric Woerth avait été entendu en octobre 2013 par la CJR.

"Les réquisitions constatent qu’il peut y avoir des problèmes d’ordre administratif mais pas d’intérêt personnel pour Eric Woerth et qu’il n’y a pas de dimension pénale."

La cession, de gré à gré, pour 2,5 millions d'euros avait été signée alors que des responsables de l’Office nationale des forêts (ONF ) s’y opposaient. Le ministère de l’Agriculture avait aussi posé des réserves. 

A écouter ►►►les éléments de la défense et les soupçons des opposants

L'affaire de l'hippodrome de Compiègne : une nouvelle étape (Elodie Guéguen)

L’avocat de l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy espère à présent un non-lieu dans le volet ministériel de l’affaire et fait remarquer que la commission d’instruction de la CJR a terminé son enquête sans mettre son client en examen. La commission en question peut soit se conformer aux réquisitions et prononcer un non-lieu ou bien ne pas voir le scénario comme le décrit le ministère public et prononcer une ordonnance de renvoi. L’ancien ministre n’avait pas réagi aux réquisitions samedi en soirée.  

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