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Fin de la traque du tireur : Abdelhakim Dekhar trahi par son ADN

L'homme retrouvé dans un état comateux dans un parking de Bois-Colombes (Hauts-deSeine) et arrêté par la police ce mercredi soir, est bien le tireur de Libération et de La Défense. Il a été confondu par son ADN. Il s'agit d'Abdelhakim Dekhar, déjà connu des services de police. Il avait été condamné à quatre ans de prison, en 1998, dans l'affaire Rey-Maupin. 
Article rédigé par Lucas Roxo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
  (Maxppp)

Un homme a été retrouvé dans un état comateux, visiblement sous l'effet de médicaments, ce mercredi soir, dans un parking de Bois-Colombes. Transféré rapidement dans un hôpital de la région parisienne, il n'a pas pu être entendu par la police. 

Toutefois, les enquêteurs ont prélevé son ADN, afin de le comparer à celui du tireur, recherché depuis plusieurs jours après avoir ouvert le feux sur un photographe de Libération, lundi dernier. Les résultats ont été positifs : il s'agit bien du même homme. 

Il était connu des services de police

Le tireur présumé a pour nom Abdelhakim Dekhar. Connu des services de police, il avait été impliqué dans la très médiatisée affaire Rey-Maupin dans les années 1990. Le couple Florence Rey, Audry Maupin avait tué quatre personnes lors d'une équipée sanglante le 4 octobre 1994 à Paris.

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Lors du procès en 1998, Abdelhakim Dekhar avait été condamné à quatre ans de prison pour avoir acheté le fusil à pompe au couple Rey/Maupin. Florence Rey était sortie de prison en 2009. Audry Maupin avait lui été tué dans une fusillade avec la police.

Manuel Valls : "Tous les faits démontrent son implication"

Manuel Valls s'est exprimé peu de temps après l'information sur la concordance des deux ADN. Il a confirmé l'identité du tireur présumé de Libération, Abdelhakim Kedhar. Le ministre de l'Intérieur a indiqué que "tous les faits démontrent l'implication d'Abdelhakim Dekhar et tout ce qui lui est imputé depuis plusieurs jours ".

Manuel Valls a également confirmé la thèse qui circulait, selon laquelle le suspect aurait tenté de se suicider peu de temps avant son arrestation. Il a aussi expliqué pourquoi le suspect n'était pas sur les fichiers de la police, "probablement" parce qu'il "est parti à l'étranger. "

Fort dispositif policier

L'interpellation est consécutive au témoignage d'un homme recueilli au commissariat de Courbevoie. Selon une source proche de l'enquête, il hébergeait le suspect qui lui aurait confié, en évoquant l'affaire du tireur, "j'ai fait une connerie ".

Lundi, un homme avait tiré sur un photographe de Libération, il avait ensuite ouvert le feu dans le quartier de la Défense puis brièvement pris un homme en otage. Les policiers avaient ensuite perdu sa trace. L'enquête avait ensuite démontré que c'était le même homme qui avait fait irruption vendredi dans les locaux de BFMTV. 

Depuis, il était traqué par les enquêteurs qui avaient diffusé plusieurs photos du suspect.

 

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