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Fenech propose de s’appuyer sur la Miviludes pour lutter contre la radicalisation

Georges Fenech, président du groupe d’étude sur les sectes à l’Assemblée nationale, a appelé, mercredi sur France Info, les pouvoirs publics à s’appuyer sur la Miviludes et les associations pour "empêcher les jeunes de tomber dans la radicalisation". Il juge que "tous les critères de la dérive sectaire" se retrouvent chez Daech.
Article rédigé par franceinfo
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  (Georges Fenech, président du groupe d’étude sur les sectes à l’Assemblée nationale © Maxppp)

Georges Fenech, président du groupe d’étude sur les sectes à l’Assemblée nationale, ancien président de la Miviludes (mission de lutte contre les sectes) a estimé mercredi sur France Info qu’il fallait faire des efforts "considérables " en matière de "prévention " pour éviter que des jeunes Français partent faire le djihad en Syrie ou en Irak.

 

"On a un réseau-ressource qui est actuellement inexploité ", selon le député UMP du Rhône, notamment via la Miviludes. Pour lui, "tous les critères de la dérive sectaire " se retrouvent chez Daech, "les ruptures scolaires, les ruptures familiales, les promesses chimériques et l’emprise mentale ". Il demande également au ministre de la Justice "d’adresser une circulaire aux parquets pour faire application des textes [notamment sur l’abus de faiblesse ndlr] auprès de ceux qui font des recrutements ".

Georges Fenech a invité le Premier ministre Manuel Valls à "confier à la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (MIVILUDES), qui lui est directement rattachée, la mise en œuvre d'un plan national de prévention contre le phénomène d'endoctrinement en vue du recrutement de candidats au djihad ".

 

"Les pouvoirs publics doivent utiliser ce qui existe déjà (la Miviludes, associations) pour faire de la prévention" (Georges Fenech, député UMP du Rhône)

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