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En Lozère, une femme comparaît pour un faux enlèvement destiné à rejoindre son amant : "J'ai été dépassée"

La jeune femme de 25 ans avait fait croire à son enlèvement pour rejoindre un de ses amants, en juillet. Elle comparaît devant le tribunal correctionel de Mende (Lozère), jeudi, pour "dénonciation mensongère".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une femme qui avait fait croire à son enlèvement en juillet pour rejoindre son amant est jugée le jeudi 9 novembre devant le tribunal correctionnel de Mende (Lozère). (FRANCEINFO / GOOGLE MAPS)

Une jeune femme de 25 ans est convoquée, jeudi 9 novembre, devant le tribunal correctionnel de Mende (Lozère), pour "dénonciation mensongère". En juillet, elle avait fait croire à son enlèvement et sa séquestration pour pouvoir passer du temps avec l'un de ses amants, un homme politique. "J'ai été complètement dépassée par les événements, je regrette d'avoir menti", témoigne cette femme au micro de France Bleu Gard Lozère.

Depuis quatre mois, elle assure rester le plus souvent chez elle pour éviter tout contact. "Les gens sont tous contre moi. Ils n'ont même pas cherché à comprendre les vraies circonstances de tout ça", reproche-t-elle. Elle éprouve des remords : "Je regrette d'avoir fait croire que j'étais enlevée, d'avoir fait que la police déploie d'énormes moyens pour pas grand-chose."

Une cinquantaine de gendarmes mobilisés en juillet

En juillet, cette femme mariée avait appelé son premier amant pour faire croire à son enlèvement. Les recherches pour la retrouver avaient mobilisé une cinquantaine de gendarmes, assistés par un hélicoptère. Pendant ce temps, la femme rejoignait son second amant et passait du temps avec lui, avant de réapparaître le lendemain.

Elle avait alors affirmé aux enquêteurs que ses ravisseurs avaient décidé de la relâcher. Après une garde à vue, elle avait finalement reconnu avoir tout inventé. Son mari, quant à lui, avait appris l'existence des deux amants lors d'une perquisition des gendarmes à son domicile. Le couple était séparé depuis plusieurs mois et la jeune femme ne donnait plus de nouvelle à son époux. 

La jeune femme craint son passage devant le tribunal. "Je ne sais pas comment ça va se passer. Je ne sais pas à quoi je vais être condamnée. Tant que le procès ne sera pas passé, je ne peux pas dire que je suis bien", conclut-elle.

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