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Emplois fictifs : vers une relaxe générale dans le procès Chirac ?

Le parquet de Paris a demandé la relaxe de l'ancien président de la République Jacques Chirac et des neuf autres prévenus dans l'affaire dite des emplois fictifs de la Ville de Paris, ainsi que dans l'autre affaire, instruite à Nanterre, où il est poursuivi seul pour "prise illégale d'intérêt".
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Concluant environ deux heures et demie de réquisitoire, le procureur Michel Maes a d'abord demandé la relaxe de l'ancien président de la République et de ses coprévenus dans le principal volet de l'affaire, qui avait été instruit à Paris. Le ministère public a estimé que rien dans le dossier ne permettait d'établir le caractère fictif des emplois.
Même conclusion dans l'autre volet de l'affaire, qui avait été instruit à Nanterre et dans lequel Jacques Chirac était le seul prévenu.

procès chirac**

L'emploi du temps de l'ancien président de la République n'aura pas été vraiment bousculé. En effet Jacques Chirac a été "jugé en son absence" . Début septembre, la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris avait accepté l’excuse médicale de l’ancien chef de l’Etat, finalement représenté par ses avocats.

Le procès avait auparavant été stoppé dès son 2ème jour, le 8 mars dernier suite à une question prioritaire de constitutionnalité concernant la prescription des faits. Finalement le procès avait repris début septembre.

Premier ex-chef d’Etat républicain français appelé devant un tribunal, Jacques Chirac, 78 ans, était poursuivi pour "détournement de fonds publics" dans un dossier visant 21 emplois présumés fictifs à l’Hôtel de ville de Paris de 1992 à 1995, quand il était maire, et 7 dans le dossier de Nanterre.

 

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