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Contrôles au faciès : la police nîmoise va porter des caméras

Pendant six mois, les agents de la ville vont disposer de "caméras-piétons" pour filmer leurs interventions lors des contrôles d'identités et routiers. L'objectif est de montrer que les policiers nîmois ne décident pas en fonction des faciès.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

"Nous n'avons rien à cacher ". Gil Andreau, le
directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) dans le Gard, ne veut
plus entendre les critiques sur les contrôles au faciès effectués par les
policiers nîmois. Il a donc trouvé la parade : des "caméras-piétons "
portés toute la journée par les fonctionnaires sur leurs vestes. Outre l'image,
elles peuvent également enregistrer les discussions. Elles sont enclenchées par
le policier au moment du contrôle.

"Ces caméras ont une utilité pour les contrôles
d'identité. On nous a souvent critiqués pour des contrôles au faciès. Là, nous
aurons les images, que l'on conserve six mois. Elles montreront dans quelles
conditions s'est passé le contrôle. Je crois que nous n'avons rien à
cacher
", précise Gil Andreau, qui souhaite "apaiser les relations
entre la population et la police".

Les caméras seront testées pendant une période de six mois.
Elles seront testées lors des contrôles d'identité et routiers. Elles seront
particulièrement utilisées dans les zones de sécurité prioritaires. "La
justice nous demande de plus en plus de prouver
", ajoute le DDSP. Si
l'expérimentation est validée, elle pourrait être étendue à tous les policiers
en uniforme. 

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