Chloé : le suspect, un "psychopathe" avait diagnostiqué le psychologue
"Quand un psychologue qualifie une personne de psychopathe, c’est qu’on en est un certain. Les caractéristiques s’extériorisent manifestement. Il y avait une très forte impulsivité dans sa façon d’être et de faire, une violence qui s’extériorisait, une forme d’imprévisibilité aussi dans l’acte. Pas de regrets, ni de culpabilité par rapport aux faits passés, mais plutôt dans la déresponsabilisation, évoquant notamment l’alcool comme justificatif" .
Il ne fallait pas "lâcher cet homme dans la nature comme un prédateur"
En 2009, Christian Soenen avait prévu un nouveau passage à l’acte plus grave que ce que le Polonais, présumé auteur du meurtre de la petite Chloé, avait fait jusqu’à présent, qu’il y a de forts risques qu’il récidive à nouveau : "C’est ce que j’avais noté oui, avec un potentiel de violence non négligeable. Et j’avais parlé d’un pronostique de réadaptation très aléatoire, voire illusoire (…) Ce n’est pas le genre d’individus très accessibles à un suivi psychologique, parce qu’il n’y a pas de remise en question ". Et il précise : "J’avais simplement dit qu’il était vraiment dangereux. J’avais mis en alerte le fait que la réadaptation serait très illusoire. Il aurait fallu considérer qu’il fallait protéger plus tôt la société de ce genre d’individus (…) grâce à un dispositif de surveillance après coup et non pas lâcher cet homme dans la nature comme un prédateur".
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