Cercle Concorde : 3 ans de prison pour le principal prévenu

S'il a été relaxé pour un certain nombre de chefs d'accusation,
Paul Lantieri a été déclaré coupable d'association de malfaiteurs en vue de blanchiment,
d'abus de biens sociaux et d'abus de confiance, par le tribunal correctionnel
de Marseille. Résultat : trois ans de prison pour ce
quinquagénaire, qui était le cogérant de la salle de jeux Concorde.

Le ministère public avait réclamé cinq ans d'emprisonnement  à l'encontre
de cet homme, qui avait passé cinq ans et demi en fuite, avant de réapparaitre le 27 mai dernier, premier jour d'audience de ce procès.

De "simples infractions"

A ses côtés, le financier suisse François Rouge a échappé aux quatre
ans de prison dont un an avec sursis réclamés : il écope d'une peine de
18 mois de prison, ainsi que d'une amende de 100.000 euros.

Paul
Barril, ancien gendarme et numéro 2 du GIGN, a pour sa part été relaxé alors
que dix mois avec sursis et 5.000 euros d'amende avaient été requis contre
lui. Enfin, Roland Cassone, parrain présumé de la pègre marseillaise, a lui
aussi été relaxé dans le dossier du cercle Concorde, bien
qu'il écope de 10 mois d'emprisonnement pour détention d'armes.

Sur les 20
personnes qui comparaissaient dans cette affaire, huit relaxes ont été prononcées
à l'issue de trois semaines de procès et certains chefs de poursuite, notamment
concernant des faits d'extorsion et de blanchiment, ont été abandonnés.