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Braquage des footballeurs de l’OM : le procès s’ouvre lundi

L'ancien défenseur de l'OM, Vitorino Hilton, était présent à l'ouverture du procès aux Assises des Bouches du Rhône, lundi après-midi, de sept personnes jugées pour des braquages au domicile de joueurs du club en 2011.
Article rédigé par franceinfo
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  (Le Brésilien Vitorino Hilton fait partie des joueurs de l'Om victimes de braquages en 2011. © MaxPPP)

Ces jeunes, âgés de 17 à 24 ans au moment des faits, sont jugés par la cour d'assises des mineurs d'Aix-en-Provence pour vols avec arme et séquestrations. Originaires des cités de la Cayolle, une ZSP (zone de sécurité prioritaire) au Sud de Marseille, ils sont notamment accusés d'avoir braqué, en 2011, le domicile de plusieurs membres de l’équipe de l'Olympique de Marseille. Le procès se déroule à huis clos, puisque trois des accusés étaient mineurs à l'époque.

Des joueurs de l'OM et leur famille séquestrés

Parmi les victimes, l’Argentin Lucho Gonzales, les frères André et Jordan Ayew, ou Vitorino Hilton. Ce dernier, défenseur transféré aujourd'hui à Montpellier, était présent à l'ouverture du procès lundi. Il doit raconter à la barre jeudi comment il a été séquestré le 12 juillet 2011, à son domicile, par six personnes armées. Devant sa femme et ses deux enfants de 5 et 9 ans, il a alors reçu plusieurs coups, Les agresseurs sont repartis avec de l'argent liquide, des objets de valeur ainsi qu’une voiture, pour un butin de 100 000 euros.

L'un des accusés, désigné comme un meneur, explique le choix de cibler les joueurs du club phocéens :

"On entend dire qu'ils gagnent 200.000 euros en un mois. Je n'aurais jamais pu gagner ça dans toute ma vie, mais je n'étais pas jaloux. Je suis fan de l'OM."

C’est grâce aux traces ADN relevées chez Vitorino Hilton que les enquêteurs ont pu identifier deux d'entre eux. Au domicile de l'un des braqueurs, la police avait également retrouvé des bijoux et des sacs à main de prix dérobés chez Lucho Gonzalez. Les auteurs présumés des faits ont été interpellés en octobre 2011.

Cinq d’entre eux ont reconnu les faits. Les sept accusés doivent également répondre de onze autres braquages de bureaux de tabac, supérettes, et domiciles de particuliers. Le procès se poursuit pendant deux semaines, jusqu’au vendredi 24 avril. Au total, 43 témoins sont appelés à la barre.

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