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BAC Nord de Marseille : trois commissaires bientôt nommés

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a annoncé ce mardi que trois nouveaux commissaires vont être nommés à Marseille, suite à la dissolution de la BAC Nord. Le ministre se rendra sur place vendredi prochain.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Stephane Mahe Reuters)

Alors que trois nouveaux policiers
de la BAC Nord de Marseille ont été placés en garde à vue mardi
dans l'enquête sur les vols et les extorsions de fonds et de drogues, Manuel Valls a annoncé mardi à l'Assemblée nationale une réorganisation des forces de police sur place. Après la dissolution de la BAC Nord, le ministre de l'Intérieur a précisé que "Trois nouveaux commissaires vont être
nommés et le directeur départemental de la Sécurité publique, en lien avec le
préfet de police, va être amené à faire un certain nombre de propositions pour
réorganiser les forces de police sur Marseille, et évidemment sur les quartiers
qui étaient concernés par cette BAC
"

Manuel
Valls a justifié sa décision de dissoudre la BAC Nord en soulignant qu'un  " policier qui ne respecte pas la loi et les règles de déontologie de la police
salit l'uniforme et n'a pas sa place dans la police
" . Un argumentaire qu'il
avait déjà avancé vendredi
.

Trop de policiers sur le terrain sont abandonnés par leur hiérarchie, juge Manuel Valls

D'un
autre côté, le ministre de l'Intérieur a tenu à souligner que les chefs
devaient également soutenir les fonctionnaires. " D'une manière générale
-et pas seulement à Marseille- je souhaite que chacun joue son rôle, et
notamment l'encadrement et plus particulièrement les officiers
" , ajoutant, "trop d'agents de police, trop de policiers sur le
terrain sont abandonnés par leur hiérarchie. Là aussi, il faut que les choses
changent"
.

Le
ministre de l'Intérieur a également ajouté qu'il irait à Marseille vendredi
prochain. Un déplacement déjà prévu pour clôturer le congrès national du
syndicat de police Alliance qui se tient du 10 au 12 octobre.

Au total, 30 fonctionnaires ont déjà été suspendus dans ce dossier,
soit la quasi-totalité de l'effectif de jour de cette Brigade
anti-criminalité, dissoute samedi par le ministre de l'Intérieur. Douze d'entre eux ont été mis en examen, sept dorment depuis en prison, les cinq autres sont sous un strict contrôle judiciaire

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