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Bac nord de Marseille : des policiers vont être réintégrés

Certains des policiers entendus dans le cadre de l'affaire de la Brigade anticriminalité (Bac) nord de Marseille vont être prochainement réintégrés. Le ministère de l'Intérieur vient d'accorder une issue favorable au recours gracieux de l'un d'entre eux, âgé de 31 ans.
Article rédigé par Rémi Ink
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

Ils n'ont été ni placés
en garde à vue, ni mis en examen. Quinze policiers simplement "entendus"
dans le cadre de l'affaire de la Bac nord de Marseille sont sur le point d'être
réintégrés, selon le journal La Provence , qui a révélé l'information. L'un
d'entre eux a reçu un premier accord. Il ne pourra pas retourner dans un
service de Bac.

Un premier policier
bientôt réintégré

L'avocat d'un
fonctionnaire de 31 ans précise que le ministère de l'Intérieur vient de donner
une issue favorable au recours gracieux que son client avait engagé. Ce
policier avait été entendu en octobre dans le cadre de l'enquête. Il avait
ensuite été suspendu avec l'interdiction d'exercer son métier et celle de se
rendre dans les locaux de la Bac nord.

Dans son recours,
l'avocat invoquait notamment une atteinte à la présomption d'innocence.
L'intéressé devrait être reçu prochainement par la Direction départementale de
la sécurité publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône, qui devrait lui notifier sa
nouvelle affectation.

S'il pourra récupérer son salaire et ses primes, hors de
question de retourner à la Division Nord de Marseille ou dans un service de Bac.

Quatorze autres
policiers dans le même cas

Cette décision favorable
devrait par extension bénéficier aux quatorze autres policiers qui se trouvent
dans la même situation. Au total, 30 fonctionnaires avaient été suspendus. Parmi
eux, 15 avaient été auditionnés en octobre dans le cadre de l'enquête, sans être
mis en examen ou en garde à vue.

Les 15 autres avaient été mis en examen pour
"vols en bande organisée, extorsion en bande organisée et infraction à la
législation sur les stupéfiants
" et sept d'entre eux avaient été écroués
dans la nuit du 5 au 6 octobre.

L'affaire conduite par
l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) avait révélé des faits de
racket présumé sur des dealers des cités de Marseille, ainsi que des saisies
d'argent, de drogue et de cigarettes de contrebande aux domiciles des policiers
et dans les faux-plafonds des locaux de la Bac.

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