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Assange: l'Equateur veut qu'une extradition vers les USA soit exclue

Le président équatorien Rafael Correa s'est dit prêt à négocier ce mardi avec le Royaume-Uni et la Suède pour sortir de la situation de blocage actuelle. Il veut que ces deux pays s'engagent à ne pas extrader le co-fondateur de Wikileaks vers les Etats-Unis où il risque des années de prison voire la peine de mort selon ses partisans.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

  "Nous sommes toujours ouverts au
dialogue avec les gouvernements de Grande-Bretagne et de Suède",
a expliqué  Rafael Correa dans un entretien diffusé par la télévision publique
ECTV. Et il a mis en cause la "position intransigeante " selon lui de
Londres et de la Suède  qui n'ont jamais donné l'assurance que Julian
Assange ne serait pas extradé vers les Etats-Unis, où il risque une longue
peine de prison pour avoir divulgué des centaines de milliers de documents américains confidentiels.

A Washington, le département
d'Etat a répondu aux accusations de Julian Assange qui "proférait toutes
sortes d'affirmations gratuites sur nous alors qu'en fait son cas avec le
gouvernement du Royaume-Uni porte sur son éventuelle comparution devant la
justice suédoise pour quelque chose qui n'a rien à voir avec WikiLeaks mais qui
concerne des accusations de comportement sexuel déviant".

Selon la porte-parole de
la diplomatie américaine, Victoria Nuland, "cette affaire n'avait rien à
voir"
avec les Etats-Unis  mais "concernait le Royaume-Uni, la Suède et
maintenant l'Equateur".

Julian Assange craint qu'une fois en Suède, il soit extradé vers les Etats-Unis. Là, il pourrait répondre d'accusations
d'espionnage pour avoir diffusé les câbles diplomatiques. Il risquerait donc, selon ses partisans, la peine de mort, selon ses partisans.

 

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