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Arbitrage Crédit Lyonnais : Bernard Tapie placé en garde à vue

C'est à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu, à Paris, que l'homme d'affaires a été placé en garde à vue lundi matin. Il est entendu dans l'enquête sur l'arbitrage qui lui a permis d'obtenir 403 millions d'euros en 2008, pour solder son litige avec le Crédit Lyonnais sur la vente d'Adidas.
Article rédigé par Elodie Guéguen
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Eric Gaillard Reuters)

Les prochaines heures s'annoncent bien longues, pour Bernard Tapie. L'homme d'affaires a été placé en garde à vue lundi matin. Si "l'escroquerie en bande organisée" est retenue, cette garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures, quatre jours.
On a appris par la suite que sa garde à vue se tenait, pour une raison encore inconnue, à l'Hôtel-Dieu - c'est là que se tiennent d'habitude les gardes à vue qui nécessitent une surveillance médicale.

L'enquête s'accélèrerait-elle ? Il est toujours question de l'arbitrage qui avait été rendu en sa faveur, en 2008 - et lui avait permis d'empocher 403 millions d'euros. Les juges soupçonnent désormais l'arbitrage d'avoir été biaisé.

Avant son audition, Bernard Tapie s'est montré plus que serein. "Sur le fond, je ne suis pas inquiet. Je me demande bien ce qu'ils peuvent trouver" , expliquait-il sur Europe 1. Avant de se faire... lyrique : "Qu'est-ce que vous croyez ? Des rendez-vous comme celui là, j'en ai eu sept avec Eva Joly. Résultat : six non lieu et une relaxe. Même système, même procédure, j'en ai rien à foutre."

Un autre protagoniste du dossier est actuellement entendu - pour la première fois : il s'agit de Jean Bruneau, président de l'Association des petits porteurs pour l'annulation de la vente litigieuse d'Adidas, l'Appavla.

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