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Angolagate : Arcadi Gaydamak s’est constitué prisonnier

L’homme d’affaires franco-israélien s’est rendu ce mardi matin dans une gendarmerie de la région parisienne. Il avait écopé de trois ans de prison en 2011 dans le volet fiscal d’une vente d’armes en Angola. Selon son avocat, Arcadi Gaydamak a décidé de "solder ses comptes avec la justice française".
Article rédigé par Evelyne Chatelais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Arcadi Gaydamak, ici en 2010, s'est constitué prisonnier et a été incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis en Essonne © MaxPPP)

L’un des personnages-clés de l’affaire dite de l’Angolagate et datant de plus de 20 ans, a refait surface mardi matin. L’homme d’affaires franco-israélien, Arcadi Gaydamak, s’est rendu volontairement dans une brigade de gendarmerie en région parisienne. Il aussitôt été incarcéré à Fleury-Mérogis en Essonne.

"Une nouvelle étape de sa vie "

Arcadi Gaydamak avait été condamné en avril 2011 par la cour d’appel de Paris à trois ans de prison ferme pour fraude fiscale et blanchiment de ce délit. Sa peine avait diminué de moitié par rapport au premier procès en 2009, qui portait alors sur des faits de trafic d'armes vers l'Angola dans les années 90. Selon son avocat, Maître Patrick Klugman, Arcadi Gaydamak est aujourd’hui "un homme qui a décidé de solder ses comptes avec la justice française".

"La nouvelle étape de sa vie passe par une exécution de la décision de justice (…) une peine extrêmement lourde pour des faits de fraude fiscale."

"Arcadi Gaydamack n'était ni cerné, ni menacé" : Me Klugman, avocat de l'homme d'affaires franco-israélien

Selon son défenseur, "l’homme d’affaires aurait pu continuer à vivre librement en Israël" . Il avait aussi "toute sa liberté de mouvement en Suisse, mais il a décidé de régler les comptes avec un pays qui a beaucoup compté dans sa vie"

Dans le cadre de l'Angolagate, l'ancien ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua, avait été relaxé après avoir été condamné à un an de prison ferme en première instance. L'homme d'affaires, Pierre Falcone, avait écopé en appel de la même peine qu'Arcadi Gaydamak. 

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