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Agenda Sarkozy : le parquet de Bordeaux dément une confusion entre Bettencourt et Betancourt

Nicolas Sarkozy a été placé jeudi sous le statut de "témoin assisté" dans l'enquête sur la fortune de Liliane Bettencourt. Selon son avocat, Me Thierry Herzog, l'ancien président a été victime d'une confusion entre l'héritière de L'Oréal et l'ancienne otage des Farc en Colombie, Ingrid Betancourt. Faux, affirme vendredi le procureur de la République de Bordeaux.
Article rédigé par Rémi Ink
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Philippe Wojazer Reuters)

Entre Bettencourt et
Betancourt, il n'y a que deux lettres. Le soir du placement de Nicolas Sarkozy sous
le statut de "témoin assisté " dans l'enquête sur la fortune de
l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt
, la défense de l'ancien président
brandissait cet argument : le magistrat en charge du dossier aurait confondu la
troisième fortune de France et l'ancienne otage des Farc en Colombie en
épluchant l'agenda de l'ancien chef de l'État
.

Le procureur de la
République de Bordeaux dément

D'après Thierry Herzog,
avocat de Nicolas Sarkozy, le juge Gentil en charge du dossier Bettencourt
aurait "reconnu " et "acté " l'erreur d'homonymie lors de
l'audition de l'ancien chef de l'État jeudi à Bordeaux.

Le procureur de la
République de Bordeaux, Claude Laplaud, a démenti que les juges d'instruction aient
fait une confusion entre l'héritière de l'Oréal et l'ex-otage Ingrid Betancourt
au sujet des contacts de l'ancien président.

"La convocation de
Nicolas Sarkozy ne mentionnait pas un rendez-vous relatif à Ingrid Betancourt,
figurant dans son agenda à la date du 5 juin 2007 au palais de l'Élysée, et il
n'a pas été interrogé sur ce point." (le  parquet de Bordeaux)

Nicolas Sarkozy nie
toute malversation dans ce dossier qui a mis au jour de nombreux abus de la
fortune de la milliardaire et permis de découvrir des retraits en espèces de
quatre millions d'euros sur ses comptes suisses en 2007-2009.

Le juge Jean-Michel Gentil, qui enquête pour déterminer si Nicolas
Sarkozy a pu bénéficier d'une partie de ces fonds pour sa campagne électorale
de 2007, a saisi les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 et des
agendas qui mentionneraient des rencontres avec l'héritière de L'Oréal.

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